L'Argentine
21 au 23 mars
On arrive á Potosi, cette ville bien connue pour avoir enrichi les espagnols grace á ses inombrables mines, pour cetaines encore en activite. On commence tout d’abord par se reposer un peu, nos corps ne sont pas au mieux et une bonne nuit ne fait pas de mal ! Puis, on prend un micro pour aller voir el Ojo Del Inca, en realite on ne se saura jamais si on a vraiement vu le bon car il n’avait pas vraiment les dimensions attendues. En tout cas il ne nous en faut pas plus pour se jeter dans cet eau á plus de 30 degre et á y faire du barbotage. On se risque meme á aller au centre devant les yeux de certains boliviens un peu apeures. Il parait que cet oeil n’a pas de fond et qu’il y a eu de nombreux accidents... Mais si on ecoute le gardien du parc, seuls les personnes saouls ont eu quelques problemes !!!! En tout cas pour nous rien ne semble poser de probleme et pendant que Martin part explorer les lieux, prendre quelques photos Lea reste á coudre et á se renseigner sur l’Argentine á venir...
Puis, on devait aller marcher un peu mais quelques problemes de photos nous invitent á changer les nos plans et nous voila partis pour la mine.
On amene quelques fruits et des feuilles de coca pour les mineurs, on se charge d’une dynamite, oui oui une veritable dynamite, on chausse des bottes, enfile une combine, et se munit d’une incontournable lampe frontale et nous voila fin pret pour rejoindre les profondeurs de la mine.
Les mineurs peuvent y travailler plus de 6h de suite, il fait soit un froid assez prenant soit une chaleure importante, il faut se baisser, peletter, poser des dynamites, creuser sans rarement s’arreter... Nous on regarde tout cela d’un oeil etonne, de tels conditions de travail sont bien loin des notres... Mais il ne semble pas rechigner á la tache, ils font cela de pere en fils et gagne relativement bien leur vie.
Toute une organisation se met en place, et il pratique egalement le culte Del Tio, une sorte d’enorme marionnette de carton á qu’ils offrent de l’acool buvable á 86 degre, de la feuille de coca, des cigarrettes. Ils se retrouvent tous les vendredis soirs autour du Tio pour faire la fete et s’unifier. Il semble qu’une veritable solidarite et fraternite existent entre les mineurs et ce rite semble très important. Nous, on fait comme eux en suivant les conseils de notre guide et on avale meme une gorgee d’alcool a 86 degre !!!!
On ressort les yeux un peu endoloris et la tete pleine de pensee... Mais un autre divertissement nous attend bien vite... La dynamite !!! Le guide l’allume, nous la met dans les mains, on prend, pas tres rassures une photo en vitesse et il cours mettre la dynamite plus loin... Quelques minutes plus tard, on est comme de enfants !!!!
On serait bien repartis dans le foulee mais voila... malgre une hygiene dentaire exemplaire ( ou presque !) c’est en Bolivie et á bientot 24 ans que Martin attrape sa premiere.... carrie !!!! Eh oui un petit point noir sur sa dent á alerter sa soeur et le dentiste atteste, c’est bel et bien une carrie... Bou la honte !!!!
Le tour chez le dentiste ressemble presque á celui de chez nous, quelques peluches en plus, quelques cotons utilises plusieurs fois, quelques choses plus ou moins propre en plus mais quoiqu’il en soit Martin ressort avec les dents impeccables et tout cela pour la maudite somme de 10 euros !!! Et puis on passe le reste de notre apres midi á farnienter dans la ville, on ne fait rien que de se ballader et on se dit qu’on aurait du le faire plus souvent !!!
24 au 31 mars
On arrive en argentine au petit matin et on file de suite vers Jujuy, ville recommandee par une jeune fille sur notre route quelques mois auparavant alors, comme on a un peu de temps avant d’atteindre Buenos Aires, on souhaite y faire un saut. Arrives, on tourne dans la ville et on finit par trouver trouver un petit camping un peu ecraté et on part explorer les environs, demain on s’enfoncera davantage.
En effet, on decide d’aller voir una laguna situee quelques kilometres de marche plus en hauteur. Mais apres 3h de marche, c’est rate !!! On ne peut qu’apercevoir la laguna de haut et le chemin pour y acceder semble impossible á trouver. On se pose donc pique niquer dans les environs, on papotte et quelques heures plus tard nous voila redescendus. En rentrant on discute avec les gens du camping de notre itineraire futur et on change nos plans. Demain direction Purmamarca. Apres un petit film (vraiment pas terrible il faut le dire) échangé autour d’un maté de coca on file au dodo !
Leves de bonne heure on file vers ce qui parait etre un paysage magnifique : Purmamarca !! Effectivement, c’est juste fou, un petit village au creux d’une montagne multicolore, voila le reve de Purmamarca. De notre cote, on n’est pas au mieux, on ne sait si c’est l’altitude, le changement de rythme où les heures dormies dans le bus mais notre rythme est plus que lent et les corps qui nous portent semblent epuises… C’est donc à une allure de tortue que nous entamons le paseo de 3 km qui serpente dans un paysage de reve. La fatigue est là mais la bonne humeur aussi, inexplicablement c’est barre de rire sur barre de rire, Martin est desormais prénommé Coton de Tige et lea Baleno… Ce sont des choses qui arrivent…
Admirez le plus beau clichè de la quizaine argentine, c'est à en couper le souffle (Cari c'est pour toi !!)
(La petite futèe, pour ne pas se mettre en valeur, elle a preferè ne pas charger le photo sur le blog, promis je fais passer ca en sous marin...)
Et puis on fait les touristes dans les satnds artisanaux et notre sac se charge petit à petit !
Apres un bon repas du soir compose de viande et de viande, bon d’accord aussi d’un petit peu de vin (coutumes locales obligent !) on se reveille un peu tard le lendemain et on est perdus, tiraillés ! On ne sait pas trop ou aller, l’Argentine est un moment un peu particulier, la route n’est pas tracee, on n’est pas à 2000 à l’heure et on n’est pas trop habitues !!! Mais c’est decide on part sur le champ à Salta ! Retour rapide sur Jujuy s’en suit et op’ on saute dans le bus. On trouve un autre camping où une pisicne de plus d’un km de circonference nous fait rever mais... elle est vide !!!! Pate bolo et au dodo
Et puis la ville ne nous attire toujours pas davantage alors on monte dans un bus qui nous ammene en campagne, pour etre au pres des vaches, avoir une belle vue sur Salta et deguster un bon sandwich.. Eh oui, en Argentine on redecouvre quelques plaisirs gustatifs qui nous paraissaient si loin, la viande est plutot pas trop mal !!!
Toujours en mouvement, on arrive pas à se poser quelques part plus de deux jours alors on est déjà parti à nouveau pour Dique Cobra Corail. La piscine nous a mis l’eau à la bouche et l’envie de plonger nos etres dans une etendue d’eau devient presque insurmontable. Voila ce qui dirige notre choix pour Dique et sa tendre laguna. Mais voila en chemin pour aller chercher un bus, Martin qui est normalement tout le temps en claquette est aujourd’hui en chaussure et … craque la cheville ! On espere plus de peur que de mal, mais non 15 minutes plus tard c’est l’œuf de pigeon et les chaussures de marche pour servir d’ercaste… Ca ne nous empeche pas de se diriger vers Dique de la meme manière, on espere juste que ca passera rapidment.
Ici aussi les gens semblent avoir peur du lac sans fond et encore une fois, de notre cote, on y plonge presque sans scrupule. Le temps se gate petit à petit, des eclairs brillent et le tonnerre gronde et nous, on trouve bon de sortir prendre des photos… Et, quand il se met doucement à pleuvoir on s’abrite sous un abris bus : pas tres futes les Gauthier…
Cinq minutes plus tard c’est la berezina !!! Il grele, il vente, et Martin est torse nu. Trop c’est trop on file se refugier sous la tente, Martin à cloche pied, Léa en claquette et rapidement pied nue, on inonde la tente !
Mais encore une fois, « on y était dans le voyage la ???? »
Bougeote oblige, reveilles à 5h45 on plit bagage sous la nuit et on file vers Cafayate, ville parait-il fantastique. Mais, on n’aura qu’une journee pour en disfrutar pleinement, apres c’est Tucuman, le blog, et Buenos Aires…
Alors on se fait plaisir, on loue des velos et on part à 6 km plus loin, marcher comme on pourra vers une cascade eloignee. Mais on ne l’atteindra pas, on s’arrêtera quelques minutes plus tot, au creux d’une riviere pour y plonger quelques furtives tetes, l’eau est gelèe ! Mais sous cette chaleur de plomb, ca passe plutôt bien !
Sur le chemin du retour, de nombreuses bodegas bordent le chemin et il n’en faut pas plus à notre curiosite pour aller y jeter un œil. On fait un tour de la cave de Nani, on y apprend la manière de fabriquer le vin puis on est aimablement convié à participer à une degustation de vins… On devient en Argentine de bons francais !!!
Et voila, ce temps qui passe si vite et qui est contè ici en quelques lignes file à une allure folle, on foule le sol neerlandais dans maintenant deux mois et demi… Il nous reste Buenos Aires, Iguazu, La Paz, la Jungle, la famille et le retour au Perou…. La boucle est bel et bien passée de l’autre cote, on va commencer à remonter les heures dans l’autre sens mais il reste encore tant de choses à faire, à voir, à sentir… Notre prochaine connexion sera dans une duree de temps indéterminée…
Bibi les copains
Bon l'envie de merttre ma soeur en valeur est toujours là, voila le deuxieme meilleur clichè de mon tendre baleno !! Et pour la jouer paritaire, en voilà une de moi !!
Merde, c'est peut etre l'heure de rentrer, je crois que le voyage ne nous reussi plus !!