Louise, paix à ton ame...
Le 7 fevrier 2010
Du 18 au 23 fevrier
On pourait vous conter l’epsiode suivant sur le registre de la malchance, mais queneni, elle veille toujours sur nous, et ce n’est pas quelques mesaventures qui entraveront notre bonne humeur et nos reves de libertè…
Cecile est repartie pour l’Argentine, et nous qui pensions filer de suite vers les profondes terres Boliviennes, nous restons finalement quelques jours de plus sur Cochabamba… Le Carnaval a lieu dans deux jours et nous souhaitons revoir une derniere fois ce spectacle sans pareil... Nous virvoltons donc une journèe de plus en ville, entre internet, marchè et jugo...
Si le carnaval de Cochamba n’a pas la splendeur de celui d’Oruro, il est reputè pour etre le second de Bolivie... Et bien surement, mais en debut de journèe, nous ne voyons pas grand chose... Toute les rues où se succedent les defilès sont voilèes de baches et nous n’avons pas acces aux gradins... Nous profitons donc un peu deçu de l’ambiance kermesse aux abords des festivitès, nous restaurons et flanons un peu... Puis apres une longue attente nous parvenons enfin à nous faufiler pour profiter du spectacle... On part retrouver les amis avec lesquels nous avions assistè à la fanfare de rue, leur magasin donne sur le defilè, nous sommes aux avant poste... La soirèe se deroule tranquillement et quand tout semble se terminer, nous sommes reconnus par des copains rencontrès au bar quelques soirs auparavant... Nous finirons la nuit avec eux, ainsi que Kun venu nous dire adieu et au petit matin nous filons pour Santa Cruz...
A peine une petite nuit dans cette etouffante ville et un hotel miteux dont nous avons le secret, puis nous mettons le cap vers Buena Vista... Nous souhaitons entrer dans le parc Amboro, et y sejourner plusieur jours... Mais apres s’etre renseignes aupres des autoritès du parc, il est impossible d’y penetrer, les pluies des derniers jours ont fait croitre les rios et il serait impossible d’avancer sereinement... Apres avoir recueilli quelques avis suplementaires aupres des tours operateurs, une petite visite pour voir de nos propres yeux ce qu’il en est, et une traversèe du Rio (de l’eau jusqu’à la taille !!), on prefere ne pas tenter le diable..... Le paysan rencontrè du cotè du parc, nous a même avouè que tous ses champs ètaient inondès !! Il faut se rendre à l’evidence, la meilleure solution reste un retour sur Santa Cruz...
Apres une nuit à Buena vista, un petit footing (ouai ouai !!) et un bon p’ti dej, on rebrousse chemin et on se dirige vers un autre parc : le Noel Kemft Mercado, qui renseignement pris à Santa Cruz, semble etre accecible... Vamos a ver !!!
Du 24 fevrier au 7 mars
Un bus de nuit nous depose à Santa Rosa vers les 4 heure du mat’, nuit un peu courte, on l’a fini à la belle etoile en equilibre sur un banc !! Au reveil, Santa Rosa ressemble à un No Man’s Land, juste de quoi faire quelques courses et nous voila pres pour rejoindre la Florida, dernier village avant le parc... Oui mais voilà, aucun transport en commun ne dessert cette region situèe à plus de 200 bornes !! Debut de la galère... A chaque vehicule qui passe nous le stopons, et durant trois heures d’attente dans la joie et la bonne humeur, nous sommes broucouilles... Il faut dire que c’est la saison des pluies, autant dire pas un touriste à l’horizon... De plus, la region qui vit du commerce du bois et regorge normalement de camions est pour le moins que l’on puisse dire au chomage technique !¡ Finalement deux frangins consentent à nous faire monter à l’arrière de leur pick up...
Trop beau, nous voila cheveux au vent durant une bonne heure à triper dans la benne et faire du tape cul, la route est plus que chaoteuse !!! Pas avard sur l’accelearteur, le pilote nous aura avancè d’un bon tiers, nous voilà à Guadaloupe, nous enfilons nos chaussures et commencons la route à pied... Apres trois petites heures de marche, la pluie fait son apparition, plutot tranquille, elle nous rafraichi, mais dès notre arrivè dans la communautè de Los Angeles, le ciel deverse des trombes d’eaux. Nous sommes accueillis par une famille qui nous met à l’abris... Un couple et quatre de leurs huits enfants, patientent ici depuis quatre jours !! Ils souhaitent comme nous se rendre à la Florida, où ils habitent...
Quand la pluie cesse Martin prend la decision de repartir à pied, plutôt que de passer la nuit avec eux... Oh la boulette, ce n’est que plus tard que nous apprendrons que le soir même, un « colectivo » raliant le village, nous aurait sans peine menè à bon port...
Bref apres, quelques heures de marche, nous posons la tente avant de repartir au petit matin... Quelque heures à user les semelles et un bruit de moteur se fait entendre, on croise les doigts, demande poliement, et c’est reglé, le gros camion nous embarque... A son bord, nous sommes au milieu de boissons gaseuses, papier cul, et autres denrèes pour les villages voisins, ainsi que de 
deux militaires qui sont envoyes pour six mois à un poste frontière... Apres trois quatre bonnes heures à sympathiser et à entendre toutes sortes de legende sur la region qui nous plaisent tant, le camion nous laisse en debut d’arpem à 35 kilometre de notre arrivèe... Un repas vite avalè, nous voila repartis à pied !! En cette fin de journée, nous avançons bien et quand la pluie fait son aparition, c’est l’heure de monter la tente...
Le lendemain matin un charmant comitè nous souhaite la bonne journèe : un essein d’abeilles !! Il n’en faut pas plus pour seper le moral de Lèa... Les betes elle aime pas ça... De la voir de mauvaise humeur, ça rend Martin de mauvaise humeur... Parfait (ou pas), les 7 heures de marche suivantes sont silencieuses, les sacs tres lourds et seul les pauses sont le fruit de timides echanges... Il est temps qu’on arrive !!
Ironie du sort, un voiture nous prendra pour faire les dernier... 500 metres !!
Enfin nous y sommes, petite mise au point, rien de bien mechant et nous sommes accueillis chez la famille Dorado, rencontrèe il y a deux jours...
La Florida est une comunautè de 32 familles sans grande entraide entres elles, nichèe dans un lieu magnifique... Ici, les douches c’est dans le Rio et l’electricitè deux heures par jour quand le generateur fonctionne !! Nous passerons la journèe suivante à nous reposer, laver notre linge dans le rio qui accueille de drole de dauphins roses (!!), aider nos herbergeants dans le chargement de bois, gouter des fruits insolites avec le grand-pere, jouer avec les plus jeunes, tout en partageant les repas avec eux, grands parents, enfants et petits enfants.
Cette journèe est egalement dedièe a la preparation de notre periple dans le parc... Tout les guides du parc sont des residents de la Florida et il existe une rotation entre eux à chaque arrivee de touristes... Vicenté sera le notre pour les prochains jours, et en fin d’apres midi tout est reglé, depart demain 5 heure avec le strict minimum, tente, vivres et eau...
Mais à la tombée de la nuit nouveau contre-temps, Vicentè vient nous chercher pour une explication avec le gardien du parc rencontrè l’apres midi meme et qui nous a delivré notre autorusation d’entrèe dans le parc...
Il semble impossible d’entrèe dans le parc, il y a quelques jours, un avion suspect aurait deposè des individus dans le parc... Probablement des narcos-traficants... On est degoutè... Notre guide nous propose tout de meme d’y aller, mais uniquement au premier camp de base : Los Fierros... Cela ne nous convient pas vraiement. On tente d’autres arrangements comme celui de monter dans un village plus au nord mais tout tombe rapidement à l’eau... un deuxieme parc semble nous passer sous le nez !
De retour dans notre famille, Ronald, le pere de famille est egalement guide. Il trouve cette histoire bien farfelu et toute la famille nous fait comprendre que jusqu’à Los Fierros c’est pas foufou, beaucoup de marche pour pas garnd chose!! On part donc à la rencontre de Vicentè avec Ronald et apres une bonne demi heure de discution, Lea fait sa proposition : Vicentè tu ne sembles pas vouloir aller dans le parc et toi Ronald t’es chaud... Et bien c’est reglé on part avec Ronald non ?? Elle fait l’hunanimitè !!
Ouf, on à sauver notre coup...Et puis les narcos-traficants, Ronald pense que de toute maniere ils ne seront pas la où l’on va. On gardera les yeux et les oreilles bien ouverts et tout devrait bien se passer... « Entonces, no hay problema » pour reprendre ses mots !!
Ce qu’on avait espere se realise en fait, partir dans le parc avec Ronald !!!!
Le matin du grand depart, on perd un peu de temps pour des broutilles, mais l’essentiel est là, nous sommes dans la barque pour une heure et demi de paysage au beau milieu du Rio splendide et quand des herbes flotantes nous barre le passage c’est au milieu des arbres que nous navigons, on est dans un film !!!
Quand nous posons pied à terre, 35 kilometre nous separe de Los Fierros, il ne faut donc pas trainer surtout que la pluie va nous accompagner, bien decidèe à nous tremper les pieds... Voila presque trois mois que personne n’a mis les pied dans le parc et la route est regulierement bloquee par des chutes d’arbres, heureusement on a la machette !! Durant les pauses, on decouvre un nouveau brevage : harina (yuca broillée), sucre et eau, il faut bien ça pour nous donner des forces surtout que nous n’avons pas petit dej’... Les singes jalonnent notre parcours, ainsi qu’une carapace de tortue decoupèe par le Jaguar !!
A bout de force on finit par poser nos affaires au camp de base, un grade 6 sur l’echelle de Vincent pour les pieds de Martin !!! La source d’eau est à 500 metres, un marathon, et apres un bon repas et une discussion sur la vie à Florida nous sombrons dans un repos bien merité...
Aujourd’hui c’est 27 kilometeres qui nous attendent, mais le reveil c’est pas notre truc et ca ne semble pas ètre celui du guide non plus!¡ En allant chercher de l’eau avec Ronalf, Martin a la chance de voir un porc sauvage et une fois partis le rythme est bon le 
paysage se degage et nous alternons entre jungle et pampa... Nos chaussures on presque sechèe, celle du guide ont rendu l’ame (il finira la journèe en claquette) et la pluie nous a epargné, pas la chaleur !! On n’peut pas tout avoir !! Mais à la seconde même oú nous posons les pieds au campamiento, une pluie diluvienne s’abat sur nous... Pendant une heure et demi et une humeur au beau fixe, on attend que ca se calme pour planter la tente... Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, Ronald nous avait affirmè qu’il y aurait de quoi cuisiner, mais visiblement la casserole a disparu !¡ Un peu mecontents on est à la diete, et peut etre même pour deux jours encore !! Avec l’absence de repas, l’absence de douche egalement (oui, oui, la pluie avait eu presque le meme effet !) et la pluie qui ne cesse, c’est un nouveau record, nous sommes couchès a 17 heure !!
Troisieme jour, le plus palpitant... On peut laisser toute les affaires au campement et partir leges, tres leges, le ventre est vide... Aujourd’hui 
on a rendez-vous avec la Meceta, pampa situèe à 900 metre au dessus de nous... Mais avant ça, on doit tracer notre chemin à la machette, et Ronald, en expert des lieux nous montre les merveilles de la nature, arbre en symbiose, arbre mouvant car leurs racines sont à l’exterieur, l’arbre peu ainsi se deplacer sur un ou deux metre pour chercher du soleil.... Un bruit etrange alerte
notre guide, peut etre un moteur, et donc les narcos... Mais rien de tres grave, en continuant on s’aperçoit vite que ce n’est que l’eau de pluie qui s’ecoule en petit torent... Pendant la grimpette, le 
paysage se degage et arrivès sur la Meceta, c’est un paysage de rêve qui fait place... On reste contenplatif pendant deux bonnes heures puis il faut redesendre... Sur le chemin du retour Ronald toujours tres attentif à l’environnement nous montre les singes, une tourtue et bien d’autres choses encore.... Comme par exemple la casserole que l’on recupere pour pouvoir se restaurer ce soir !!
Le lendemain, retour à los Fierros dans un temps record, repos, et preparation de la longue journée de demain : sechage des chaussettes et des chaussures sur le feu, de la tente quand le soleil se montre, cuisson de pates pour le petit dej (un plaisir apres le riz saveur poulet depuis 3 jours, effectivement les sauces pollo de chez Naggie c’est fini pour nous, on attend le vrai seco de pollo !!)... Pendant la nuit, Ronald viendra même nous reveiller pour nous montrer un animal insolite : le Pachi !!
Rien de tres palpitant pour cette derniere journèe, sept heure de marche, egaye par quelques singes et un enorme serpent qui stopera Martin dans son elan (Cec’, il est pour toi !!)... Nous profitons de l’occasion pour ramasser les ecailles de la tortue morte, un bien beau souvenir que Martin oubliera avant de monter dans la barque...
Au final, un seul regret en prenant le bateau, nous n’auront pas vu le Jaguar, certes ses traces de pas et celles de sa progenitures oui mais pas l’animal en chere et en os...
A contre courant, nous remontons le Rio pour retourner à la Florida, les jambes ont bien taffé, place aux bras...
Et la c’est le drame... Sans savoir vraiment pourquoi ni comnent la barque vacille et Martin se retrouve à l’eau... Un episode qui aurait pu etre tres comique s’il n’avait pas eu l’appareil photo dans les mains et le sac au dos... Le sac contenant les passeports et les cartes SD est trempè, l’appareil git pour la fin des temps dans les eaux troubles du Rio... A l’heure où nous ecrivons ses lignes, Martin ne s’en est toujours pas remis... Pour couronner le tout, quelques jours plus tôt, dans une passation bancal, la petite camera est egalement tombee dans un petit cours d’eau... Elle n’a pas survecu...
Jusqu’ici, nous n’avions egarè que quelques objets sans grande importance...
Et meeeeeeeeerde, merde, merde, merde, merde et merde...
(Avis aux fins connaisseurs, va-t-on rencontrer des soucis de circulation si nous ne refaisons pas nos passeports tombes à l’eau ?? La puce est-elle morte ??? Parce que bon, il faudra bien rentrer quand meme et se serait dommage de rate l’avion !!!)
Pour ramener tout de même un petit souvenir de la Florida, Martin est bien reparti le lendemain avec Ronald pour aller chercher les ecailles de tortues, mais quand ça veut pas sourire, ça veut pas... Les herbes flotantes et mouvantes nous ont barrè le chemin à quelques centaines de metres de l’arrivèe... Sur le chemin du retour, une petite loutre à sortit la tête de l’eau et nager dans notre direction... Nous ne retiendrons que ça...
Le soir même, alors que nous prevoyons un depart pour le lendemain matin, une voiture fait son entree dans le village... On part lui rendre visite, elle repart de suite pour San Ignacio, notre prochaine etape... On fait donc les sacs à l’arrache (heureusement Lea avait profiter de son temps libre pendant que Martin ramait pour rassembler les affaires), et remercions le plus chaleureusement possible mais bien trop rapidement nos otes et plus particulierement notre guide et ses charmants enfants...
Apres six heures de route et deux heures d’attente au milieu d’un chantier « arbol », Lea ensardinee sur la banquette arriere et Martin allongè dans la benne du pick up le dos en vrac, nous arrivons à 4 heure du mat très chanceux...
Nous profiterons d’une journèe à San Ignacio, à reprendre contact avec la famille inquiete et donner quelques nouvelles. Puis pour rejoindre Trinidad notre prochaine etapes, nous devons rallier de nouveau Santa Cruz où nous allons devoir racheter un appareil pour pouvoir à nouveau illlustrer notre aventure, vous faire voyager et ramerner pleins de souvenir...
Heureux dans notre malheur, nous avions change la carte SD de l’appareil la veille de sa perte, vous pourrez donc profiter des derniers clichès de Louise... Les cartes SD sont quant à elles Water Proof !!!!!